Ne pas craindre d'écrire
la symphonie des songes
le précaire du souffle
qui étaie notre course
Nudité de nos yeux
sans le mensonge de nos paupières
avec les doigts qui tremblent
sur les accords de l'ombre
N'avoir foi qu'en ses mains
quand elles célèbrent la pierre
avec des veines d'ambre
à force de veiller
N'être pas même gisant
couché parmi les fleurs
à peine ce froissement d'ailes
sur le liber du monde
Tenter d'être simplement
jusqu'à l'épuisement
la matière des contes
le vin du souvenir
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