Me voici partie
vers le Cap des Mangues
dans la moiteur des soutes
Déjà l'horizon
fait claquer ses voiles
rameute ses alizés
Le soir en mer
son aisselle parfumée
t'absout dans l'air immense
Ta soif se perd
dans les jardins à thé
l'ambre rouge de l'exil
Ni d'ici
ni de là-bas
les vents soulèvent ta poitrine
Un chant
gonfle le hunier
y porte la rumeur du monde
Vigile
je recueille à tes lèvres
l'orchidée de la nuit
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