Monday 15 March 2010

«L'obscure, la vive»

Autrefois l'écho
des prairies marines

Ne les devine
aucune carte

Ne les contient 
aucun rêve
non la fin d'un monde

éclairé
dans l'apologie des falaises

le vol tumultueux de ses sternes

 

Heures profuses
aux accents de cannelle
de palissandre

tels s'élèvent
ses feux de maraude

ses pavillons tous frappés
d'insomnie

l'obscure la vive
mille noms pour ses
terres frondeuses

son chiffre d'équinoxe
sa liqueur d'armoise mise à vieillir

dans le jabot des frégates

odyssée de cela du grain des partances

bien visibles sous l'arche
de la soif


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