Que peut une vie seule?
dans l'instant du plus
grand trouble
qu'il lui vienne un chant
Lenteur peu à peu éblouie
gorge déflagration traversée d'orages
Qui en vérité
pour en connaître la pâleur?
j'entends au loin l'appel
de votre poitrine
son roulement impeccable
vers le hunier de mes nuits
J'allais chercher des images
et non des lieux
porter péril en vos demeures
par l'échancrure d'un silence
Est-ce l'impatience que nous heurtons
de nos lèvres transies?
Avec le vent des talus
notre soif d'incendie redouble
Prophète
l'amour monte au visage
en joies saccadées
Tout penche du côté du voyage
doucement
des ombres bleues dans le corridor
No comments:
Post a Comment