L'île en dormition
sous la fourrure des algues
soufflant son haleine
de cuivre
de résines chaudes
de cafés des tropiques
Elle est dans l'oubli
imperceptible
des frontières
avec son parler
de graminées
ses vendanges d'hommes célébrant
leur naufrage
dans un festin d'oyats
Respiration
résurrection
l'air se tisse de nuées
des appels de goélands
de connivence avec le soir
Le sable crépite
et nos lèvres en attisent
les confins
un cri leur répondra
qui sera notre chant
Quitterons-nous alors
le seuil de mourir?
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